Poésie





La lumière
c'est la lumière qui fait le son
et moi je chante des chansons
des chansons d'hier pour demain
des airs d'une autre vie
Elle met la plume dans ma main
son harmonie me ravie


























Lucifer
Lucifer n'a pas de joie
cet enfant perdu, pleure
ses manèges sont rabat-joie
quand l'ennemi l'effleure.

Il s'enfile dans les nuages
il n'a pas de parents
il grandit simplement
et ne fait qu'être sage.

Il s'emperle dans les perles
pour faire beau visage
aux dames aimant les perles
et qui l'aiment bien sage.

Il se cache au miroir
qui l'embellit le bec
il se cherche un couloir
pour sortir sans échec.

Il est dans le cristal
et les rêves qu'il étale
son amour est dans l'air
sa rage est dans le feu
la pluie porte ses pleurs
et la terre ses jeux.

Il a certaines caprices
pour leurrer les novices
il a des sentiments
que ressentent les mamans.

Il se montre au soleil
certains midis, à l'heure
où les mages l'appellent
pour leur porter bonheur.




































Le temps est aigre
le monde m'indiffère
et le vinaigre
est ce que je prefère...

La nuit ou mon ame a tant souffert
seul mon dieu règne dans l'atmosphere
ce salut il me l'a offert

Dans cet allée polluée d'êtres trompeurs
et de gens saugrenus
mon âme a tant eu peur
la causalité y est devenu

Traitres et menteurs
peuplent ces terres noires
vicieux manipulateurs
que seul un dieu diffère

Qui de son savoir-faire
penserait a parfaire
le monde dans une pierre
pour me satisfaire?

Car Lucifer paru des songes
il mit au néant leurs mensonges



























Il se reccueille dans ses distances
en gardant sa tendance
pour en assumer l'evidence
Il exige une sentence
contre la rage de l'intolérance, 
Et une noble resistance 
Contre la noire violence, 
il ordonne une vengeance
la frequence des consequences
il medite sans etre intence
la philosophie des nuances
il investit une suspense
sur les regrets de conscience
et le respect des souffrances

































Mon coeur monte son temple


Mon coeur monte son temple
incliné d'innocence
Le dieu que je contemple
Il se mure au silence
Il est un souffle immence
Son être où sa guise
assume l'éloquence
quoi qu'il se déguise
Il est de pure essence
Il use de patience
conservant les souvenirs
qu'il orne de saphir
Il est une Pensée
évoquant les mémoires
qu'il voit se cadenser
au creux de son grimoire
Il est une Parole
Qui murit ma pureté,
ma bonne foi ma candeur
Il est une époque
de soupir et d'effroi
où la misère pédoque
faisait un monde froid
il recueille de mes larmes
la pensée d'une grâce
où nous rallions les charmes
sa sagesse m'embrasse












La Fée Deslilas